Son regard sur le passé avec un étrange sentiment de nostalgie pour des choses qu’elle n’a pas forcement connues, depuis longtemps disparues, mais dont les traces restent dans les archives, dans les bibliothèques, dans la mémoire de certains, est fascinant, intelligeant, érudit et magique. Judith Schalansky évoque la disparition de réalités aussi diverses qu’une île engloutie dans un séisme, un film perdu de Murnau, des espèces animales éteintes, des lieux historiques ou encore des œuvres d’art.
Différents protagonistes tentent de retenir ou de ressusciter l’éphémère.
Tour à tour nous parlent un jardinier-artiste solitaire, une Greta Garbo fantomatique errant dans Manhattan, la narratrice elle-même, plongée dans les archives cartographiques de la Bibliothèque nationale, émue par les mystères de Sappho ou confrontée aux béances de son enfance dans la RDA des années 1980.
Chaque chapitre dessine une quête dans toutes ses dimensions et a sa voix, son style. Le livre porte moins sur la perte que sur ce qui reste des choses perdues : leurs traces, leurs échos et le vide qu’elles laissent. Cette déambulation narrative et méditative au cœur de l’absence redonne corps à ce qui a été englouti et dessine les contours d’une personnalité, celle de la narratrice, en reliant l’étranger à l’intime. C’est d’ailleurs l’autrice qui a conçu la mise en page du livre que nous avons reprise fidèlement dans notre version française.
Différents protagonistes tentent de retenir ou de ressusciter l’éphémère.
Tour à tour nous parlent un jardinier-artiste solitaire, une Greta Garbo fantomatique errant dans Manhattan, la narratrice elle-même, plongée dans les archives cartographiques de la Bibliothèque nationale, émue par les mystères de Sappho ou confrontée aux béances de son enfance dans la RDA des années 1980.
Chaque chapitre dessine une quête dans toutes ses dimensions et a sa voix, son style. Le livre porte moins sur la perte que sur ce qui reste des choses perdues : leurs traces, leurs échos et le vide qu’elles laissent. Cette déambulation narrative et méditative au cœur de l’absence redonne corps à ce qui a été englouti et dessine les contours d’une personnalité, celle de la narratrice, en reliant l’étranger à l’intime. C’est d’ailleurs l’autrice qui a conçu la mise en page du livre que nous avons reprise fidèlement dans notre version française.
Judith Schalansky
Judith Schalansky
Judith Schalansky, née à Greifswald en 1980 (à l'époque en RDA), vit à Berlin où elle travaille comme écrivain, éditrice et graphiste.
Son œuvre - qui comprend les best-sellers à succès international Atlas der abgelegenen Inseln publié en français sous le titre Atlas des îles abandonnées (Arthaud, 2010, traduction d’Elisabeth Landes) et le roman de formation Der Hals der Giraffe publié en français sous le titre L’Inconstance de l’espèce (Actes Sud, 2013, traduction de Matthieu Dumont) — a été traduite dans plus de vingt langues et a remporté de nombreux prix. Verzeichnis einiger Verluste (Suhrkamp, 2018) enfin traduit en français aujourd’hui sous le titre Inventaire de choses perdues, est peut-être son livre le plus important.
Judith Schalansky a une œuvre riche et exigeante tournée vers l’histoire et la mémoire mais dans le présent de l’écriture et de la vie sur terre aujourd’hui.
Son œuvre - qui comprend les best-sellers à succès international Atlas der abgelegenen Inseln publié en français sous le titre Atlas des îles abandonnées (Arthaud, 2010, traduction d’Elisabeth Landes) et le roman de formation Der Hals der Giraffe publié en français sous le titre L’Inconstance de l’espèce (Actes Sud, 2013, traduction de Matthieu Dumont) — a été traduite dans plus de vingt langues et a remporté de nombreux prix. Verzeichnis einiger Verluste (Suhrkamp, 2018) enfin traduit en français aujourd’hui sous le titre Inventaire de choses perdues, est peut-être son livre le plus important.
Judith Schalansky a une œuvre riche et exigeante tournée vers l’histoire et la mémoire mais dans le présent de l’écriture et de la vie sur terre aujourd’hui.
Info+
Inventaire de choses perdues
Judith Schalansky
Ypsilon éditeur
Traduction de Lucie Lamy
ISBN 978-2-35654-121-5
256 pages
12,5 × 21 cm
23 €
Judith Schalansky
Ypsilon éditeur
Traduction de Lucie Lamy
ISBN 978-2-35654-121-5
256 pages
12,5 × 21 cm
23 €